Le cœur de l’activité est toujours constitué par la marque Antésite mais l'entreprise développe maintenant les marques à façon.
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La société familiale Antésite & Noirot finalise les aspects techniques de son nouveau site de production qui sera installé sur la zone d’activités Centr’Alp, à Saint-Jean-de-Moirans.
Ce nouveau site, qui abritera aussi le siège social de l'entreprise iséroise, sera opérationnel d’ici le mois de décembre 2022. D’ici là, la PME voironnaise devrait avoir réussi la première étape de son projet commercial et industriel qui consiste à développer des marques de boissons en cobranding. Une révolution pour la boisson au goût de réglisse. Déjà, sous la marque Colombus Café (réseau français de coffee shops), la société a développé une citronnade bio et une boisson à base de thé noir et de thé vert. Leur sortie a débuté à l’été 2020 avec, comme premier objectif (shop in shop, machines automatiques, grandes surfaces), la vente d’1,5 million de bouteilles de 25 et 75 cl.
De grands espoirs dans le marché des marques à façon
C’est pratiquement le même volume qui est prévu pour les boissons pour enfants sous la marque de bonbons Têtes brûlées - l’une à base de cola, l’autre de pomme - qui se retrouveront en grandes surfaces avant d’être vendues dans les épiceries, boulangeries ou stations-service. L’offre Têtes brûlées pourrait être visible en septembre 2021. « À terme, explique le directeur général Stéphane Lacourt, les marques à façon devraient peser entre 15 et 20 % de notre chiffre d’affaires. » Celui-ci a atteint 8 millions d'euros en 2020 (réalisé avec 27 personnes).
Près de 10 millions d’euros investis
Le cœur de l’activité est toujours constitué par la marque Antésite, enrichie au fil des ans, avec en particulier l’arrivée d’une offre bio et de produits sans réglisse comme la gamme des sirops bio Fruisite. Avec les ultra-concentrés à base de réglisse aromatisée, les concentrés à base d’ibiscus, les vins aromatisés et les arômes pour la fabrication de liqueurs maison (marque Noirot), l’entreprise présidée par Adrien Mollard dispose d’un fonds de commerce diversifié.
La future usine, dont le coût se situe entre 8 et 10 millions d’euros, va accompagner la nouvelle stratégie. Elle pourra traiter près de 500 tonnes de plantes (réglisses, plantes à infusion) contre environ 350 tonnes en 2020. Et pour la gamme Antésite, la capacité horaire d’embouteillage passera de 2.500 à 6.000 cols.
Cet article a été publié dans le numéro 2441 de Bref Eco.