La loi d’orientation des mobilités (LOM) prévoit une enveloppe de 400 M€ à investir d’ici 2027 pour améliorer les mobilités entre Lyon et Saint-Etienne.
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Dans le cadre des études d'amélioration des conditions de déplacements sur le corridor Lyon-Saint-Etienne, l’État réalise une enquête auprès des habitants sur les usages des axes routiers structurants où il a prévu d'investir 400 millions d'euros jusqu'en 2027.
Si le projet de l'A45 est définitivement enterré, les problématiques de transport entre Lyon et Saint-Etienne demeurent, elles, bien présentes. La loi d’orientation des mobilités (LOM), promulguée le 24 décembre 2019, fait de l’amélioration de la liaison entre les deux métropoles, une priorité de l’État, avec une enveloppe de 400 millions d’euros à investir d’ici 2027.
Dans ce cadre, l’État est mobilisé avec les acteurs des territoires pour le développement de tous les modes de déplacement adaptés aux besoins des usagers. Il vise plus particulièrement à renforcer l’utilisation du mode ferroviaire et des autres transports collectifs, à améliorer le niveau de service routier, à favoriser le covoiturage et à promouvoir l’intermodalité. La démarche intègre les enjeux de transition écologique et de santé publique.
Les principaux projets dont la réalisation est programmée à court et moyen termes sont :
• L’amélioration des liaisons ferroviaires entre les agglomérations lyonnaises et stéphanoises, avec une augmentation de la capacité d’emport et un gain de régularité des trains. Le développement des liaisons ferroviaires périurbaines au sein de l’agglomération stéphanoise va également être étudié.
• L’amélioration du rabattement sur les gares et de leur rôle de pôles d’échanges entre modes.
• La modernisation des autoroutes A47 et A72 et de la route nationale RN88 pour fluidifier les flux et améliorer les conditions de sécurité.
• L’amélioration, cofinancée par le Conseil départemental du Rhône et l’État, de la fluidité du trafic et des conditions de sécurité des usagers sur la RD 342 qui constitue un itinéraire de délestage de l’autoroute A47.
• L’étude de voies réservées au covoiturage sur l’A7 au sud de Lyon ainsi que d’aires de covoiturage, notamment sur l’A47.
• Enfin, le traitement du nœud de Givors-Ternay de l’A47.
La Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement Auvergne-Rhône-Alpes) a donc été mandatée par l'État pour réaliser une enquête auprès des habitants sur les usages des axes routiers structurants du corridor (A47, A72, A7, RD 342, etc.). « Les renseignements (...) serviront à des études d’aménagement du territoire, des études de trafic ainsi que des études environnementales », indique la Dreal.