En 2020, Caroline Bal (UVRER) a vendu 8 fois plus de ses appareils de traitement de l'air.
UVRER, société familiale de Saint-Genis-Laval spécialisée dans la désinfection par UVC pour les professionnels, a connu une année 2020 florissante. 2021 devrait être du même acabit et l’entreprise s’y prépare.
Créée en 1982 par le père de la directrice générale actuelle, Caroline Bal, la société UVRER s’est rapidement positionnée sur la désinfection de l’eau via des lampes à UVC intégrées dans des chambres de traitement. Une application notamment utilisée pour la potabilisation de l’eau qui a pu ensuite être déclinée sur des dispositifs industriels : eau des bassins d’huîtres, piscines, saumures pour fromages, rejets sanguins, huiles de coupe… La société dispose d’un bureau d’études pour créer des dispositifs sur-mesure pour les industriels. Elle fabrique ensuite les enceintes avec les lampes et les câbles adéquats, le tout étant en général monté par les commanditaires dans leurs process.
À partir de 2006, UVRER s’est aussi intéressée à la désinfection de l’air, toujours par UVC. « Nous avons conçu des équipements et créé une gamme de produits pour assainir l’air », détaille Caroline Bal. Ce produit associe trois technologies : la filtration, les UVC et la photocatalyse. L’air est ainsi débarrassé des poussières, des polluants et des germes. « L’idée était de cibler l’univers médical et notamment les cabinets des médecins et des dentistes. Au début, il faut avouer que le marché n’était pas prêt car les gens n’avaient pas conscience des phénomènes de pollution intérieure », se souvient encore la dirigeante.
Les ventes multipliées par huit
Avec la Covid, tout a changé sur le marché de la désinfection de l’air. En 2020, les ventes des produits destinés au paramédical ont été multipliées par huit et le chiffre d’affaires a progressé de 10 % pour atteindre 1,7 million d’euros dont 30 % à l’export. « Nos ventes se sont renforcées au Maghreb tandis que de nouveaux marchés sont apparus en Allemagne et en Europe de l’Est », explique Caroline Bal qui espère que cette tendance n’est qu’un début. L’année 2021 a d’ailleurs commencé par une nouvelle croissance de 10 %. Et depuis peu, le produit d’UVRER est certifié pour une destruction de 99,96 % du coronavirus.
L’entreprise, qui a embauché une personne (10 salariés au total), continue donc de stocker des lampes à UVC - pour lesquelles la demande n’a jamais été aussi grande -, en prévision d’une année intense.