Dynergie emploie 70 personnes dont beaucoup d'anciens start-upper !
Depuis quelques mois, Dynergie est installée sur le Campus Verrazzano à Lyon Vaise. C’est que la société, dont le métier est « d’aider les entreprises à créer de nouveaux business par l’innovation », a beaucoup grandi ces derniers temps...
Ses effectifs atteignent aujourd’hui les 70 personnes dont des anciens start-upper… Et le chiffre d’affaires suit la même tendance : « Il progresse en moyenne de 25 % par an ces dernières années », explique Gabriel Genieis, nommé directeur général du groupe cet été. Un beau parcours pour celui qui a intégré l’entreprise en 2011, en tant que stagiaire de fin d’études, avant de prendre la direction d’une des sociétés du groupe en 2015.
Déployer des innovations rentables
Créée en 2006 par Xavier Levesy et Louis Veyret - toujours actionnaires majoritaires - Dynergie était au départ centrée sur le financement de l’innovation. Puis, elle a élargi ses compétences, proposant aujourd’hui un accompagnement complet, allant de l’idée, en passant par le design, le financement jusqu’à l’accompagnement à la mise sur le marché. « Nous avons fait le choix d’intégrer en interne toutes ces compétences, fait remarquer Gabriel Genieis. Nous employons des designers, des UX (user experience) designers, des spécialistes de l’ingénierie financière. Nous faisons travailler toutes ces personnes ensemble pour déployer des innovations rentables. » Car Dynergie met un point d’honneur à engager une partie de sa rémunération « sur la réussite commerciale du projet » de ses clients.
Si, à ses débuts, Dynergie était très orientée PME, son panel de clients s’est élargi : « Nos clients se répartissent pour un tiers chacun entre start-up, PME et grands groupes. » Récemment, l’entreprise a travaillé avec la start-up Stanley Robotics pour le déploiement de ses robots voituriers : « Nous avons accompagné le projet. » Aujourd’hui testés à l’Aéroport de Lyon, les robots voituriers pourraient l’être chez d’autres clients…
Des ouvertures prévues dans d’autres villes
Déjà présente à Valence et Paris, la société qui affichait un chiffre d'affaires de 6 millions d'euros en 2017, prévoit d’ouvrir des bureaux dans d’autres villes, dont Marseille. « Nous espérons dépasser les cent personnes en 2020 en renforçant le bureau de Paris », conclut Gabriel Genies. Le tout en continuant de développer parallèlement UMI (United motion ideas), une plateforme créée au départ pour les besoins du groupe et qui permet de tester son innovation auprès de professionnels ciblés.
Cet article a été publié dans le numéro 2348 de Bref Eco.