Le centre de production de vaccins vétérinaires du groupe allemand Boehringher-Ingelheim sera opérationnel en 2022..
Aktis Amplitude
Selon le « Baromètre de l’Attractivité de la France » d'EY qui vient de paraître, la France devance pour la première fois le Royaume-Uni et l’Allemagne, avec 1.197 projets annoncés en 2019. La région Auvergne Rhône-Alpes n'est pas en reste.
En 2019, la région Auvergne Rhône-Alpes a maintenu sa dynamique en matière d’accueil d’investissements étrangers en Europe. Avec 12 % des projets français accueillis (+ 10 % en nombre de projets par rapport à 2018), la région se positionne au 2e rang français – derrière l'Ile-de-France qui pèse à elle seule 29 % des projets français — et au 9e rang européen. Les Hauts-de-France suivent de près, avec 10 % des projets français accueillis.
Si ces trois régions occupaient déjà le haut du podium en 2018, des progressions ont été néanmoins observées en Occitanie, Provence-Alpes-Côte-d’Azur et Bourgogne Franche-Comté : « Le classement des investissements dans les sites de production met en évidence le développement des bassins industriels historiques, qui profitent pleinement de l’augmentation forte des implantations et extensions d’usines (+20 % entre 2018 et 2019) et de la 1re place européenne de la France avec 409 projets industriels, devant l’Allemagne (161), la Turquie (138) et le Royaume-Uni (132) », indique EY dans son baromètre… dont les résultats ne sont sans doute pas définitifs, en pleine crise du Covid-19.
Inquiétudes et incertitudes
En effet, certains investissements étrangers (IDE) risquent d'être reportés, voire compromis avec la crise économique. Parmi les projets d’IDE recensés par EY en 2019, 53 % ont déjà été mis en place et « peuvent donc être considérés relativement à l’abri de décisions sur leur réalisation, même si des corrections très importantes (montant réellement investis, emplois créés, rythme de ces investissements) peuvent être apportées selon les perspectives de leurs marchés ».
Selon les analyses d'EY, environ 12 % des projets devraient être confirmés, dans des secteurs moins touchés par la crise (agroalimentaire, santé, e-commerce…), mais aussi parce que leur nature (industrie automatisée, regroupement de back-offices par exemple) les rend « utiles » dans la période.
En revanche, 25 % des projets d’investissement de 2019 (soit plus de 300) peuvent être considérés à risque. Enfin, pour seulement 10 % des projets annoncés en 2019, les conditions nécessaires à leur réalisation ne sembleraient plus réunies, conduisant à leur annulation pure et simple, explique le baromètre.