Ladrôme laboratoire propose 426 produits et sort cinq à dix nouveautés par an.
Chez Ladrôme laboratoire, on élabore depuis 1993, des compléments alimentaires biologiques à base de plantes destinés à l’aromathérapie, la phytothérapie et la cosmétique naturelle. Des produits sur lesquels se sont rués les consommateurs durant la crise.
« Notre particularité est d’être complètement intégré, de la plante au flacon », explique William Colin, directeur général de l’entreprise, associé auprès des trois actionnaires historiques dont le président Wim Tanghe. « Ils ont tous un rôle opérationnel », précise-t-il. Pour sa matière première (plantes aromatiques et médicinales), Ladrôme laboratoire travaille en direct avec des producteurs ou fournisseurs en circuit court : « Nous avons 24 partenaires locaux », illustre William Colin. Depuis le mois de mai, le site historique de la marque à Die a été réaménagé en un espace de production pour accueillir la fabrication des extraits de plantes fraîches. Toutes les autres productions et étapes intermédiaires (formulation, conditionnement, analyses) sont réalisées sur le site de Saillans dans lequel l’entreprise a investi 4 millions d’euros il y a deux ans.
Ruée sur la propolis
Crise sanitaire aidant, les consommateurs se sont rués vers les produits naturels : « Nos ventes de produits à base de propolis ont explosé ! », explique le dirigeant qui distribue ses produits via deux circuits : les magasins spécialisés bio, les pharmacies et parapharmacies. Des commerces qui ont continué de fonctionner pendant le confinement : « Et nous sommes restés ouverts afin de poursuivre la fabrication », ajoute le dirigeant qui a également lancé une production de solutions hydroalcooliques : « Au début, nous l’avons fait pour nos collaborateurs et les petits commerces locaux. Nous en avons distribué 2.500 unités gracieusement. Nous en fabriquons toujours aujourd’hui en l’absence d’une reprise normale d’approvisionnement. Nous le vendons au coût de revient. »
Confiance sur le niveau d'activité 2020
Juste avant la crise sanitaire, la marque s’était complètement relookée : « Notre stratégie est d’être diffusée et reconnue au niveau national. Nous sommes un des pionniers en matière de plantes aromatiques et médicinales mais nous avons encore beaucoup à faire pour le faire savoir. » Après un bon début d’année, l’entreprise, qui recrute régulièrement (46 collaborateurs à ce jour), vise les 10,7 millions d’euros de chiffre d’affaires cette année (9,2 millions en 2019 dont 30 % à l'international) : « Un prévisionnel établi avant le Covid-19 », précise William Colin qui reste confiant, notamment avec la sortie de nouveaux produits, dont un spray pour le mal des transports.
Cet article a été publié dans le numéro 2415 de Bref Eco.