Les capteurs de Tera trouvent des applications dans les transports, la domotique, le smart building ou encore les salles blanches.
Le groupe isérois Tera, spécialiste de l’analyse, de la mesure et de la valorisation en temps réel de la qualité de l’air, prépare son entrée sur le marché Euronext Growth à Paris. L’entreprise vise un apport maximal de trésorerie de 6,9 millions d’euros. En ligne de mire : les capteurs dernière génération, la croissance organique et externe du business d’analyses laboratoire et l’offre digitale.
L’entreprise basée à Crolles et dirigée par Pascal Kaluzny vient d’annoncer la publication de son Document d’Information, première étape du projet d’introduction en Bourse de la société. La société s’est imposée sur le marché de l’analyse des polluants chimiques de l’air, en capitalisant sur son leadership bâti auprès de l’industrie des semi-conducteurs. Elle emploie 38 salariés, pour un chiffre d’affaires 2018 de 4,4 millions d’euros et une marge d’EBITDA de 6 %.
Le potentiel « exponentiel » de l'offre digitale
Au-delà de cette activité historique, Tera conçoit, développe et commercialise ses propres capteurs brevetés dans le cadre d’une stratégie fabless qui lui permet une maîtrise des coûts de production Sur ce marché, la société se positionne comme un fabricant OEM : ses capteurs pouvant être intégrés dans des produits finis tels que les stations de mesure.
Les capteurs Next-PM de la société se déclinent aujourd’hui en trois gammes adaptées aux besoins particuliers du secteur des clients finaux dans les transports, la domotique, le smart building ou encore les salles blanches. Le digital, offre la plus récente de Tera, « présente un potentiel de développement exponentiel » selon un communiqué de l’entreprise au regard du besoin d’information en temps réel sur la qualité de l’air.
Un objectif de 6,9 millions d’euros
L’appel au financement extérieur sur le marché boursier doit permettre, selon son président, le « développement (des) activités de conception et de commercialisation de capteurs dernière génération pour la mesure en temps réel de la qualité de l’air, en France comme à l’international. » Ces fonds seront également alloués à la croissance organique et externe du business historique d’analyses laboratoire.
Enfin, ces ressources financières soutiendront la finalisation de l’offre digitale, via la mise à disposition d’une plateforme technologique. L’opération boursière, si elle réussit, fera entrer au maximum 6,9 millions d’euros dans les caisses de Tera. La clôture de l’OPO (offre à prix ouvert) est fixée au 12 juillet.