A ce jour, la société CT2MC dispose de trois types de drones auqatiques.
CT2MC
La société CT2MC installée à Savoie Technolac s’est développée sur le secteur des matériaux composites à destination d’usages professionnels. Fabricant à façon, elle a commencé à prendre son autonomie en tant que concepteur avec le lancement de son drone aquatique Spyboat.
Son fondateur, Olivier Le Meaux, était présent les 7 et 8 novembre derniers à Grenoble pour le forum organisé par EDF sur le thème « Les drones, au cœur de l’innovation territoriale ». CT2MC a entamé en 2014 un partenariat industriel avec l’agence de Savoie du réseau « Une rivière, un territoire » d’EDF pour valider les fonctionnalités de son Spyboat sur des missions de prélèvements et d’inspection de différents milieux aquatiques.
CT2MC a collaboré avec l’équipe du Centre de compétences drones, à Grenoble, dans l’enceinte de la DTG (Direction technique générale) afin d’adapter son système à la cartographie des fonds sous-marins en zones difficiles d’accès. Conçu en matériaux composites, équipé d’hélices de propulsion situées sur la coque, le Spyboat Goose peut emporter une charge utile de 5 kg et dispose d’une autonomie de 3 heures. Il est bien sûr pilotable à distance et peut embarquer divers instruments de mesures et de prélèvement : pompe péristaltique, capteur UV sup et subaquatique, outil de prélèvement de sédiments ou encore système de topographie utilisé par EDF.
Bientôt un atelier de production
CT2MC finalise en ce moment un accord financier avec le fonds dédié au réseau des sept agences « Une rivière, un territoire » pour accompagner son projet de construction d’un atelier de montage et de production. C’est un moment crucial pour la jeune société (14 personnes) qui a vu son niveau de commandes de drones exploser pour 2018 avec 50 exemplaires contre 15 unités produites en 2017.
Olivier Le Meaux va engager 150.000 euros dans cette opération après les 50.000 euros investis en début d’année sur un atelier de prototypage. La gamme des Spyboats continue d’évoluer en particulier pour adapter son système de propulsion à des missions en zones côtières et sur de l’inspection souterraine.
Cet article a été publié dans le numéro 2307 de Bref Eco.