Olivier Muret et Sophie Michalet sont tous deux adeptes de l'économie collaborative.
Sophie Michalet et Olivier Muret viennent de lancer LeBonJo, une plateforme collaborative lyonnaise de services qui permet une mise en relation simple et sans commission entre les besoins des particuliers et les BonJobbers, des travailleurs indépendants aux talents variés !
Bricolage, dépannage, garde d’enfants, mais également cours de peinture, de danse ou de cuisine : l’une des particularités de la nouvelle plateforme de services entre particuliers LeBonJo est de rassembler, sous une même bannière, tous les services possibles, car, comme l'explique Olivier Muret, l'un des deux cofondateurs : « Chaque BonJobber possède des compétences multiples, qu’il peut mettre au service de la communauté. » Pour les clients, « cette spécificité permet de bénéficier d’un service complet qui s’adapte à leurs besoins et qui peut être réalisé par un seul et même BonJobber, ce qui favorise le lien », complète Sophie Michalet.
Les BonJobbers, eux, sont des travailleurs indépendants, étudiants ou demandeurs d'emploi, actifs ou retraités, professionnels ou amateurs. « Nous recevons en face-à-face tous les candidats retenus », assurent les cofondateurs qui, pour satisfaire la demande des clients de la plateforme, réalisent en amont une présélection des réponses et proposent cinq profils maximum.
Participer à l'émergence d'une nouvelle façon de travailler
Sophie Michalet qui, après plusieurs années au service marketing de Cegid Group puis dans la communication notamment comme consultante et formatrice à Grenoble, a décidé de se former au coaching d'entreprises, et Olivier Muret, ex-restaurateur qui a ouvert des chambres d'hôtes et anime aujourd'hui un blog gastronomique, sont tous deux adeptes de l’économie collaborative. En créant LeBonJo.com, ils souhaitent mettre « leurs expériences professionnelles au service des acteurs économiques de demain et participer activement à l'émergence d'une nouvelle façon de travailler. »
Modèle économique
Pour se rétribuer, la plateforme ne prend pas de commission. « Les BonJobbers reversent une fois par an le montant de leur première prestation réalisée, dans une limite de 50 euros ». Ces derniers fixent également librement leurs tarifs, en accord avec leurs clients et ils déterminent le planning de leurs interventions. Pour l’heure, LeBonJo reçoit une dizaine de demandes par semaine et compte une cinquantaine de Bonjobbers, dans le périmètre de l’agglomération lyonnaise. « Quand nous aurons atteint 250 jobbers, nous envisagerons un développement sur une autre ville et pour cela, nous nous appuierons sur des relais locaux », prévoient les fondateurs.