De gauche à droite : Patrick Janvier (dg Adiamas), Christophe Adamczyk (dg Adiamix) et Christophe Chervin (pdt) sont tous trois actionnaires aux côtés de Sofimac Partners.
Le fabricant auvergnat d’outils coupants pour préparateurs culinaires, également spécialisé dans la découpe et l’emboutissage de pièces techniques, retrouve le chemin de la croissance.
En 2016, la holding Diam Group a acquis, auprès du groupe Defta, les sociétés Usinage de Normandie et Danrick Industries. Elle a également soldé par anticipation le plan de sauvegarde ouvert en 2008 suite aux difficultés de sa division lames industrielles.
A partir de 2009, elle a conduit, sous la houlette d’un nouveau président, Christophe Chervin, les bases de son redéploiement au point de restaurer sa rentabilité dès 2011 et de se désendetter significativement.
Le cercle vertueux est désormais reconstitué
« Le partenariat investisseur-dirigeant a très bien fonctionné. Chacun a pris ses responsabilités et le rôle qui lui incombait pour permettre au groupe de sortir plus fort de cette période difficile. Le cercle vertueux est désormais reconstitué et le groupe s’est forgé de nouvelles ambitions », se réjouit Emmanuel Tissier, directeur général de Sofimac Partners, qui détient aujourd’hui 13 % du capital, après avoir externalisé une partie de sa plus-value fin 2015.
De nouvelles croissances externes ou organiques
Diam Group, dont le chiffre d’affaires consolidé 2016 devrait atteindre 22 millions d’euros (15 millions d’euros en 2015), est composé de deux filiales à 100 % : Adiamas (Palladuc ; CA 2015 : 10,5 millions d’euros ; 80 personnes) « mondialement connue » pour la fabrication d’outils coupants destinés aux préparateurs culinaires, et Adiamix (Alençon/Orne ; CA 2015 : 5,1 millions d’euros ; 40 salariés), spécialisée dans la découpe emboutissage en grande série de pièces techniques d’aspect, en inox et acier doux, pour les secteurs de l’électroménager, de l’automobile, de la motorisation, du culinaire ménager, du machinisme agricole, du bâtiment…
« L’acquisition d’Usinage de Normandie et de Danrick Industries renforce le positionnement d’Adiamix auprès de grands comptes industriels français déjà clients et ouvre de nouveaux horizons à l’international », explique Christophe Chervin qui poursuit : « Pour renforcer le positionnement d’Adiamas, nous ambitionnons au cours des cinq prochaines années de nouvelles croissances, organiques ou externes, ce qui devrait permettre à Diam Group d’atteindre, à terme, un chiffre d’affaires de 35 à 40 millions d’euros. »
Cet article a été publié dans le numéro 2280 de Bref Eco.