Mondea est spécialisée dans les voyages d’affaires.
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Repris en décembre 2018 par la société Exirys, le spécialiste dauphinois des déplacements et événements d'entreprises, Mondea, traverse la période actuelle, difficile, avec une certaine sérénité.
Créée en 1999, l’agence spécialisée dans les voyages d’affaires Mondea est à l’arrêt comme tous les acteurs du tourisme et de l’événementiel. Alors que Mondea organise en général entre 80 et 100 opérations par an, 2020 sera une année à oublier ! Ces opérations, le plus souvent destinées aux entreprises des secteurs du BTP, de l’automobile, des cosmétiques… sont organisées pour la plupart vers des destinations long courrier. Depuis sa région d’origine, Auvergne-Rhône-Alpes, la clientèle de Mondea s’est progressivement élargie à l’ensemble de l’Hexagone. « Cette activité à destination des entreprises est cyclique. Il est rare qu’une entreprise organise un déplacement de ce type chaque année », précise Franck Chapus.
Cette caractéristique se retrouve dans l’évolution des chiffres d’affaires. « Nous étions sur 3 millions d’euros en 2018, 2019 a été un peu moins bonne et nous attendions une très bonne année 2020 », illustre Franck Chapus. Il en sera autrement ! Et alors qu’une nouvelle directrice est attendue chez Mondea à Saint-Martin-le-Vinoux, Franck Chapus prépare l’avenir, élargissant notamment sa diversification vers d’autres facettes de l’activité touristique.
« Les Voyages selon Alfred », en octobre à Voiron
Franck Chapus est à l’origine d’une enseigne d’agence de voyages sur mesure, « les Voyages selon Alfred » créée en 2014, à Grenoble. Une autre agence a depuis ouvert à Lille et une troisième ouvrira en octobre, à Voiron, avec un associé. En 2016, Franck Chapus avait lancé, avec Sébastien Timineri, « Voyages Event », une agence en ligne spécialisée sur les programmes festifs à l’occasion notamment des enterrements de vie de garçons et de filles. Puis, une société de communication événementielle, Imae.
Enfin, Franck Chapus est le président des 29 délégués régionaux d’une structure mise à rude épreuve depuis la faillite de Thomas Cook et qui devrait être bien sollicitée prochainement, l’Association professionnelle de solidarité du tourisme.