Bobitech est notamment intervenu dans la fabrication du robot lyonnais Joe, déjà primé aux Trophées Bref Eco de l’Innovation.
Bobitech, société spécialisée dans l’injection plastique et la fabrication de moules métalliques, terminera l’an prochain un programme d’investissements de 6 millions d’euros démarré en 2018 dans ses installations de Saint-Julien-Chapteuil.
La surface des bâtiments a été portée à 3.500 m² et plusieurs dizaines de robots viennent « automatiser la production mais aussi la gestion des flux entrants et sortants », explique le dirigeant, Nicolas Chaume. Il s’agit de stations mobiles et de plateaux automatiques de chargement, ainsi que de systèmes de palettisation automatisée. Bobitech veut ainsi rendre son outil de production plus flexible et pouvoir gérer plus facilement des petites et moyennes séries auprès d’autres de plusieurs dizaines de millions d’unités.
Croissance externe en vue
Bobitech, qui a réalisé ces dernières années plusieurs petites opérations de croissance externe dans l’Hexagone, en projette une autre de taille plus importante, pour être davantage intégré « en consolidant notre pôle de R & D, aujourd’hui basé à 80 % en Haute-Loire », indique Nicolas Chaume. Sa dernière acquisition remonte à la fin de l’été lorsqu’il a repris l’activité pièces techniques de l’entreprise PRP Création (Oyonnax/Ain). 2020 a aussi été l’année d’une implantation au Portugal pour Bobitech qui emploie par ailleurs 140 personnes en Tunisie. Au total, l'entreprise emploie 210 personnes dont 60 à Saint-Julien-Chapteuil et a réalisé en 2019 un chiffre d'affaires de 9,4 millions d'euros.
Eclaircie en 2021
Après une année 2020 affectée par des reports de commandes, Nicolas Chaume prévoit une croissance de 15 % sur 2021. Depuis le rachat, il y a vingt ans, de cette entreprise née à Saint-Front où elle fabriquait des bigoudis, Nicolas Chaume en a diversifié la production avec des pièces ou sous-ensembles bi-matière, en surmoulage, y compris dans la plastronique. Les produits finis, comme par exemple des bols chauffants destinés à L’Oréal et utilisés par les coiffeurs pour confectionner les teintures, représentent 15 % de ses ventes.
Cet article a été publié dans le numéro 2437 de Bref Eco.