L’équipe d’Evolem réunie autour de Nicolas et Bruno Rousset.
Eric Soudan
Il y a 25 ans, Bruno Rousset, fondateur d’April, créait son family office Evolem. Depuis deux ans, la structure est présidée par Nicolas Rousset, son fils aîné qui, en relation avec le conseil de surveillance composé des quatre autres enfants majeurs de l’entrepreneur, entend amplifier les projets à vocation sociétale et environnementale.
En renforçant la politique RSE d'Evolem, Nicolas Rousset entend rester fidèle au modèle prôné par son père depuis le début : « Nous voulons rester un fonds généraliste, tout en réfléchissant aux sujets liés à l’économie de demain », annonce le dirigeant qui dit vouloir « poursuivre l’engagement et ne pas se contenter du statu quo ».
Nous devons nous améliorer sans cesse et aider nos participations à le faire
« Nous devons nous améliorer sans cesse et aider nos participations à le faire. Nous avons les moyens de renforcer nos engagements sociétaux ». Evolem s’est ainsi doté d’une « feuille de route de performance durable » autour de quatre objectifs affichés : promouvoir une éducation de qualité ; favoriser une croissance durable ; mais aussi une consommation et une production responsables ; le tout en réduisant les inégalités. Des objectifs connus des équipes qui servent « de boussole pour muscler la RSE en interne, mais aussi dans les entreprises de notre portefeuille ».
Diagnostic RSE et bilan carbone
Evolem a ainsi « pris en charge » un diagnostic RSE pour toutes les entreprises de son portefeuille où il est majoritaire et compte faire de même avec le bilan carbone : « C’est ensuite au dirigeant de piloter cette feuille de route », estime Nicolas Rousset. Il entend mettre en place des indicateurs poussés pour que la réalité colle avec les objectifs affichés, notamment en matière d’investissements ESG : « Aujourd’hui, la moitié de nos actifs sont des placements. Il nous faudra donc nous désinvestir de certains fonds qui financent des énergies fossiles pour aller vers plus d’investissements en direct. L’objectif est d’arriver à jongler avec ce nouveau paradigme du climat, en plus de la rentabilité. »
Cet article a été publié dans le numéro 2520 de Bref Eco.