Maxime Paget et Jean-Sébastien Bez, cofondateurs de Pollen.
Née en juillet dernier à Lyon, la start-up Pollen cumule les choix vertueux : alimentation saine, locale ou bio, livraisons en tricycle, management bienveillant de salariés sous contrat. Un concept qui séduit.
« Quand nous avons démarré, l’été dernier, notre activité a mis du temps à décoller », explique Maxime Paget, fondateur de l’entreprise dans laquelle il a entraîné Jean-Sébastien Bez, son « binôme » expert du management avec qui, dit-il, il a « matché » en 2019 sur l’application ShapR. Ce dernier, venu de l’industrie médicale, souhaitait « mettre en place ses idées de management bienveillant et de recrutement sur des valeurs ». Une vision qui rencontrait celle de Maxime Gallet.
Approvisionnements transparents et locaux
Avec dix ans d’expérience chez Potager City, spécialiste de la livraison de paniers de fruits et légumes, racheté début 2020 par Carrefour, l’ex-directeur des achats estimait qu’il y avait une place dans la restauration de midi pour un opérateur qui combine des approvisionnements transparents et locaux, une cuisine saine et des livraisons propres et respectueuses des salariés.
« Je ne prétends pas avoir l’idée innovante du siècle, concède-t-il, mais nous nous efforçons vraiment d’être responsables sur toute la chaîne de valeur ». Mais comment la start-up, qui propose des prix raisonnables (de 8,90 € la formule à 10,90 €, le menu) contient-elle les coûts ? Peut-être parce que les quatorze salariés polyvalents, à la fois cuisiniers débutants et chauffeurs, livrent à 80 % dans des entreprises ou sur des points de livraisons en ville, sur une tournée de livraison logique.
Un déploiement dans d'autres villes
A mi-mars, Pollen affiche une centaine de déjeuners par jour. Elle vise les 500 d'ici fin 2021, avec une trentaine de salariés et 500.000 euros de chiffre d’affaires.
Fin 2021, la start-up vise aussi une levée de fonds comprise entre 500.000 et 1 million d'euros pour, notamment, se positionner dans d’autres villes.