Antoine Béroud et Christophe Deycard ont travaillé ensemble 17 ans avant de reprendre Medical Group.
C.D.
Presque trente ans après sa création, le fabricant d’implants orthopédiques Medical Group vient de changer de mains.
Son fondateur, Richard Vandevelde, vient de transmettre son entreprise à Antoine Béroud (42 ans) et Christophe Deycard (46 ans). Tous deux ingénieurs de formation, ils se sont connus au début des années 2000 lorsqu’ils travaillaient dans la même entreprise de cosmétique, avant de se retrouver une dizaine d’années plus tard au sein du laboratoire lyonnais Aguettant.
En tant qu’ancien directeur industriel, Christophe Deycard a notamment piloté le lancement du nouveau site à Gerland. Très à l’aise dans les environnements réglementaires, c’est donc en pleine confiance que le binôme se retrouve à la tête de Medical Group. Une reprise pour laquelle les deux hommes ont été accompagnés par Rhône-Alpes PME et Sofimac Régions, tout en restant majoritaires.
Un marché en croissance
Le tandem se retrouve donc à la tête d’une entreprise en bonne santé financière, mais qui a connu une baisse de son chiffre d’affaires ces dernières années, passant de 11 millions d’euros en 2011 à 8,5 millions d’euros aujourd’hui. Pas de quoi effrayer les associés qui entendent « rejoindre le rythme de développement du marché qui est de l’ordre de 5 % par an ». « Notre ambition est de positionner Medical Group comme un acteur de référence dans la sous-traitance des dispositifs médicaux implantables : allier un haut niveau de performance industrielle avec la complète maîtrise des exigences qualité et des évolutions réglementaires », ajoute Antoine Béroud.
Déménagement à Saint-Priest
Une directrice qualité vient ainsi d’être recrutée. Elle devra notamment suivre le déménagement de l’entreprise qui va quitter Vaulx-en-Velin pour Saint-Priest en juin 2019 pour un site de 6.000 m² qui reste à aménager : « Cela nous laisse des capacités d’extension », ajoute Christophe Deycard.
Medical Group et ses 70 employés assurent pour les clients, la fabrication d’hydroxyapatite, le revêtement plasma atmosphérique ou sous vide (titane, chrome-cobalt, hydroxyapatite) et le conditionnement en salle blanche. L’entreprise dispose également d’un site à Béligneux (Ain) où est réalisée la fabrication de biomatériaux, soit les substituts osseux pour son propre usage et celui d’autres clients.
Cet article a été publié dans le numéro 2339 de Bref Eco.