Une ambition majeure pour Luc Peyre : se développer aux Etats-unis où l’accrobranche est en plein développement.
Le spécialiste de l’accrobranche et des parcs de loisirs indoor poursuit sa croissance en France et aux Etats-Unis, en exploitation de sites, en construction mais également au niveau de l'activité conseil.
Du côté de l’exploitation de sites, la société de Luc Peyre et Fabrice Deygas n’a pas été plus loin ces dernières années sur ses parcs d’accrobranche en France - elle en possède cinq à Lyon, Marcy-l’Etoile, Saint-Etienne, Chamrousse et Amnéville - mais elle se développe aux Etats-Unis avec sa filiale Tree Top Quest. « Nous avons deux parcs à Atlanta et un à Philadelphie. Nous allons en ouvrir un deuxième dans cette ville », confie Luc Peyre. « Nous espérons ouvrir là-bas un parc par an car le potentiel est énorme. Il n’y en a que 250 contre 3 .000 en Europe », se réjouit l’entrepreneur de Meyzieu qui explique que le phénomène est inverse avec les multiplexes de loisirs indoor. Très développé aux Etats-Unis, ce marché est balbutiant en France. Luc Peyre a ouvert en 2016 son premier établissement à Villeurbanne sous la marque Exalto (trampolines, parcours ninja, fun climb, laser game, séminaires BtoB).
Un parc de loisirs indoor sur OL Land
Un deuxième Exalto ouvre ces jours-ci à Dardilly. Un autre fera son apparition au sein d’OL Land en 2020 et un à Amnéville où le groupe est déjà implanté. Tout ceci nécessite des investissements (environ 4 millions d’euros). Des emprunts seront contractés par effet levier d’une augmentation de capital d’un million d’euros réalisée fin 2018 auprès de la société Ioda, holding d’Eric Peyre, frère de Luc, patron de Digital Virgo et administrateur de l’OL.
Du côté de la construction de parcs, la filiale Urban Koncept propose depuis 2016 aux exploitants concurrents le concept inventé pour Exalto. Une vingtaine de parcs de trampolines ont déjà été montés. En 2019, une filiale va construire des parcs extérieurs outre-Atlantique.
Enfin, Exalto accélère sur son activité de conseil aux centres commerciaux qui, confrontés à une baisse d’activité, essaient de retenir les clients en proposant des activités de loisirs : « L’activité va exploser », pense l’entrepreneur qui espère aussi intervenir sur ce créneau en tant que fabricant et exploitant. Au global, les comptes 2018 (non encore communiqués) devraient révéler une croissance à deux chiffres par rapport au chiffre d'affaires 2017 qui s'établissait à 7 millions d'euros (avec 30 permanents et 100 saisonniers). Et avec tous les projets en cours, 2019 et 2020 devraient de facto connaître une nouvelle progression.
Cet article a été publié dans le numéro 2362 de Bref Eco.